شُكْران

تُونسِيّ

Vox populi, vox dei

Je ne ferai pas l’offense de reprendre ici tout l’historique des révolutions tunisienne et égyptienne, vous pouvez le retrouver ici ou au choix, je ne remuerai pas le couteau dans la plaie de la diplomatie française, mais le vent d’espoir qu’elles soulèvent déborderont sans doute bien au-delà du monde arabo musulman, j’en suis convaincu. Nous assisterions alors enfin à la fin des oligarchies, de toutes les oligarchies, erzatz de dictatures, et qui font qu’aujourd’hui on peut appeler la démocratie française une  » démocrature ». Les pouvoirs occidentaux ont tout intérêt à détourner nos regards et imposer un débat sur l’islam et la démocratie. Un tel discours venant de la  « patrie des droits etc…. » est consternant, affligeant oubliant ainsi l’universalité de ces droits, l’universalité de la démocratie, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, Un discours non dénué de condescendance, voire de racisme.

Plus qu’un 14 juillet, c’est d’une nouvelle nuit du 4 août dont nous avons besoin

Le plus dur à faire tomber sera Khadafi, dont la duplicité, la complicité avec l’Europe va plus loin que ce qu’on imagine, cette même Europe qui le soutiendra le plus longtemps possible afin qu’il fasse dispararaître les camps de « rétention » où sont détenus tous les africains qui tentent de traverser la Méditerranée. Ou qui disparaissent corps et âme sur les terres lybiennes, dans le caqdre d’une  » politique de coopération et de contrôle de l’immigration illégale ».

Emigrés que l’on appelle ici clandestins, comme si leur tentative d’échapper à la misère et aux mauvais traitements dans leur pays d’origine était de leur seul fait, et de faire passer ces gens pour des tricheurs, des clandestins.

Clandestin est également l’adjectif utilisé pour le travail illégal en France. Et la boucle est ainsi bouclée. Les tricheurs sont toujours les mêmes, les immigrés et non leurs employeurs.

La réthorique ultra-libérale, la réthorique de droite devrais-je dire, puisque la bête est de retour en Europe. Après l’élection d’Obama, notre regard sur les Noirs a changé, consciemment ou consciemment, mais il a très certainement changé. Et notre regard  sur les arabes, les musulmans changera immanquablement, si ce n’est déjà fait.

11

Ce nombre sonnait comme une malédiction dans le monde arabe : après le 11/09/01, il y eut le  11/03/04. Ce 11/02/11, tout en symétrie, jour du départ de Moubarak rétablit un certain équilibre.

Rester vigilant

2011, année de tous les dangers ?

This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I’ll never look into your eyes…again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need…of some…stranger’s hand
In a…desperate land
Lost in a Roman…wilderness of pain
And all the children are insane
All the children are insane
Waiting for the summer rain, yeah…

Pourtant c’eut été facile

Que d’un geste gracile

Nous nous réconfortions

Celui-là même

Sans lequel nous ne serions

Que l’ombre de nous-mêmes

Mais ma déesse impénétrable

Il me fallait ce discours préalable

Pour te dire que je n’ai jamais pleuré

Pas même sur cette année

Celle qui sera de tous les dangers

 

Je suis un nuage

Qu’entredéchirent

Les vents d’Est

Les vents d’Ouest

Et me font pleuvoir sur toi

Je nen suis que l’image

De ce que je désire

Et que les fantômes infestent

Mais n’entends-tu pas

Ce bruit furieux c’est la mort

Désormais il ne faut plus rien penser

Qui puisse être détourné

Il ne faut rien faire

Qui puisse déplaire

Je ne peux pas être de ceux

Qui se courbent ou atermoient

Je sais ce que je veux

Mais je ne sais pas pourquoi

Et tout ce qui m’arrache

Tout ce qui m’attache ici

Où jamais plus je ne revis

Tes yeux croiser mon regard

Il était déjà trop tard

Il fallait que je m’en aille

Sans toi sans foi ni dieu

Pour rejoindre le coeur de la bataille

Car cette nouvelle année

Sera celle de tous les dangers

Il y a des gens qui disent

Vraiment n’importe quoi

Qui parlent de la vie

Comme s’ils ne la connaissaient pas

Après une vie bien remplie

Remplie de rien

D’une tâche bien accomplie

Sans jamais avoir vu

Entendu connu ou senti

Ce bruit fantastique

Qu’est la mort

La misère me bouleverse

Mais ces larmes que jamais ne verse

Ne sauront rendre les armes

Pour combattre la bêtise

Choses incongrues qui nous alarment

Sans nous alerter

Que voulez-vous que je dise

Sinon que c’est la foi

Qui n’a jamais été en moi

Qui me rend indifférent

Au défilement du temps

Et à ce déferlement de pleurs

Qui grondent au fond du coeur

Mais c’est au mois de Mai

Que tombera le couperet

Rien ne sera plus jamais comme avant

Tout sera balayé par le temps

Coupables en puissance, névrosés

Exterminés par une pluie violacée

Tels les petits cafards que nous sommes

Nous qui nous croyions des Hommes

Ayant oubliés d’être humains

Tout sera à refaire demain

Rien n’est plus beau

Dans ces moments là

Quand plus rienn n’existe

Pour un monde nouveau

Nous serons là

Et c’est pourquoi je persiste

A croire et en demain

Et en l’année qui vient

L’année de tous les dangers

Je ne suis qu’un souvenir

Que je passe ou que je trépasse

Je ne laisse pas d’adresse

Mourir c’est partir un peu

Ou rester pour un sourire

Sans que rien ne se fasse

Et puis je m’efface

Puisque j’aurai été heureux

Mais n’entends-tu pas ce bruit curieux

C’est la mort

Kabilie

Et un clin d’oeil à tous ceux qui croient que Nord-Africain est synonyme d’arabe, voire musulman ( en rappelant au passage que le pays musulman le plus peuplé n’est pas arabe, c’est l’Indonésie) et que de nombreux algériens sont venus vivre en France pour fuir  une domination arabe et musulmane.

Ils ont ont vu en notre pays une République laïque où ils espéraient vivre en paix.