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upside down

Inversion des pôles

 “ Et nous cesserons de marcher sur la tête »

Le champ magnétique terrestre s’inverse durant des périodes allant de la dizaine de milliers à de nombreux millions d’années, avec un intervalle moyen de 250 000 ans environ. La dernière modification est peut-être survenue il y a 780 000 ans. Ce dernier changement a été nommé l’inversion Brunhes-Matuyama. Les inversions passées sont gardées en mémoire dans la polarité des roches magmatiques s’étant répandues de manière symétrique autour des rifts océaniques. En effet, ces rifts déversent de la lave à un taux relativement constant, ce qui donne de larges bandes sol océaniques dans lesquelles on peut lire la direction de ce champ. Au moins une fois durant l’histoire de la Terre, le champ magnétique a gardé une direction constante pendant 30 millions d’années.

Le mécanisme responsable de cette inversion géomagnétique n’est pas encore bien compris. Certains scientifiques ont produit des modèles du noyau de la Terre dans lequel le champ magnétique est quasi stable et pour lesquels la direction des pôles peut migrer spontanément d’une orientation à l’autre durant une période très courte de quelques centaines à quelques milliers d’années.

Le sujet de l’inversion des pôles me concerne comme tous ceux qui utilisent une boussole pour s’orienter, marins, promeneurs, aventuriers, même si le GPS est un outil qui l’a  amplement remplacé.

M’enfin, ce que l’on ne sait pas sur cet évènement à venir est beaucoup plus important que ce qu’on en sait, notamment la prochaine survenue  : dans 20 ans, dans 2000 ans ?

Je ne conserverai de ce phénomène que sa valeur symbolique.

Méditerranée

Les évènements de Tunisie, d’Egypte puis ceux des indignés espagnols mettent à mal le mythe d’un Nord plutôt judéo-chrétien, eurocentré, blanc voire anglo-saxon qui aurait dispensé ses bienfaits et son bon argent à ces pauvres méridionaux dans l’éternel besoin d’une main tendue alors qu’on les maintient dépendants d’une dette déjà mille fois remboursée..

Il est vrai que l’Europe, à travers de ses conquêtes a exporté un modèle politique et économique qui s’applique sur toute la surface de la planète.

Modèle qui est né au tout début au sud. au sud de l’Europe, dans le pourtour méditerranéen, dans le sud de la Mare nostrum.  Comme il y a plusieurs millers d’année, un nouveau modèle est en train de naître au même endroit qu’est née notre civilisation actuelle.

Quoi ? Ce serait des africains, des arabes qui nous montrerait la voie, ou qui donnerait le coup de pied salutaire dans la fourmilière ?

What a fuck !!!

Tout changer pour que rien ne change ?

Et la Grèce, bien sûr, qui fait l’actualité. tout pourrait finir où tout a commencé.  L’ Histoire est un éternel recommencement.

Après le matriarcat préhistorique, le patriarcat actuel, les nouvelles religions seront indifférenciées : le retour du polythéisme.

Après l’état providence, le marché tout-puissant, la gestion citoyenne . la mutualité.

Les dictatures engendrées par la croyance du père tout puissant seront remplacées par des démocraties citoyennes et une gestion mutualiste de l’économie.

Pourquoi une partie de ma facture d’eau, d’électricité, mes frais de soins devrait financer des campagnes de publicité, ou aller en dividendes ?

Pour permettre aux retraités américains de jouer à Las Vegas, pour dire à la télé que mon eau, mon électricité, mon médecin, mon hôpital sont de meilleure qualité que ceux de mon voisin ?

Et si l’on impérativement avoir une croyance religieuse, ce dont je doute, le polythéisme est une représentation de la réelle démocratie. A choisir avec entre une croyance qui a vu naître la première démocratie européenne et des religions qui ont été le ferment des dictatures actuelles,masculines, militaires, monarchiques, de droit divin….

Il est temps de rebattre les cartes en prenant en compte toutes nos expériences passées.

Et en finir avec cette croyance qu’on a imposée du « crumbling down », la prévalence de l’offre sur la demande, du gentil capitaliste qui donne, non pardon, qui offre du travail, non pardon, un emploi qui doit être reçu comme un cadeau ;  enfin en finir avec ce mensonge qui veut nous faire croire que les riches doivent être plus riches pour que les pauvres soient un peu moins pauvres.

Entre les discours néocolonialistes et les derniers soubresauts de ces religions patriarcales qui meurent sous nos yeux,  un discours faussement individualiste qui cache en réalité un discours grégaire et passéiste, où sous un air air faussement moderniste qui a réveillé la vieille droite française – et européenne-  et un discours basé sur le doute, l’incertitude, l’instabilité afin de découvrir de nouvelles solutions, mon choix est fait.

Avoir le courage de douter plutôt que la faiblesse de se croire infaillible.

 » There is no alternaive » a dit en son temps une des instigatrices d’un système en pleine faillite.

Les solutions proposées actuellement pour « sauver  » la Grèce est en tous points comparables aux saignées pratiquées par les médecins il y a 3 ou 4 siècles pour n’importe quelle maladie.

Thatcher proposait déjà en son temps , pour supprimer le chômage, de supprimer les chômeurs, tuer le malade pour en finir avec la maladie semble être la seule solution proposée par la finance internationale, les banques, le FMI et les politiques devenus incapables de penser par eux-mêmes, tels les soviétiques incapables de raisonner en dehors des écrits de MArx ou de Lénine.

Alors que la méthode de Milton Friedman a été un échec tel que même Pinochet l’a foutu à la porte et renationalisé une partie de l’économie chilienne, on s’est obstiné à vouloir l’appliquer aveuglément partout. Et aujourd’hui en Grèce….

Wait and see, hopefully 🙂

le jardin d’Epicure

Barcelone, Place Cataluña 23 mai 2011

« Le chaînon manquant entre le singe et l’Homme, c’est nous » (Hubert

Reeves)

« La richesse a toujours été un bien public »  ( Arthur Rimbaud)

Quelques définitions

Je commence cet article avec les définitions suivantes,  a voir si ensuite je ne me perd pas en chemin….

Hédonisme comme pensée philosophique

Les plaisirs de l’existence, multiples, varient selon les individus et selon leur éducation. Les penseurs hédonistes ont orienté leur vie en fonction de leurs dispositions propres, mais on retrouve des thèmes communs : l’amitié (thème cher à Épicure), la tendresse, la sexualité libre, les plaisirs de la table, la conversation, une vie constituée dans la recherche constante des plaisirs (cf. Le Gorgias de Platon), un corps en bonne santé. On peut aussi trouver la noblesse d’âme, le savoir et les sciences en général, la lecture, la pratique des arts et des exercices physiques, le bien social…
Dans le même temps, les douleurs et les déplaisirs à éviter sont les relations conflictuelles et la proximité des personnes sans capacités contractuelles (sans paroles), le rabaissement et l’humiliation, la soumission à un ordre imposé, la violence, les privations et les frustrations justifiées par des fables, etc.

L’Épicurisme est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J.-C. Elle entrait en concurrence avec l’autre grande pensée de l’époque, le stoïcisme, fondé en 301 av. J.-C.. L’épicurisme est axé sur la recherche d’un bonheur et d’une sagesse dont le but ultime est l’atteinte de l’ataraxie. C’est une doctrine matérialiste et atomiste.

L’atomisme est une théorie physique proposant une conception d’un univers discontinu, composé de matière et de vide. Selon les atomistes, les atomes composant l’univers sont tous de même substance. Ils sont insécables et ne diffèrent les uns des autres que par leur forme, leur position et leur mouvement. Cette doctrine s’apparente au monisme.

Démocrite d’Abdère (en grec Δημόκριτος / Dêmókritos), né en 460 av. J.-C. à Abdère et mort en 370 av. J.-C., était un philosophe grec souvent classé parmi les Présocratiques du point de vue philosophique, bien qu’il soit un peu plus jeune que Socrate, et qu’il soit mort quelques trente années après lui. Il est considéré comme un philosophe matérialiste en raison de sa conviction en un Univers constitué d’atomes et de vide (théorie atomiste).

Hissons les voiles et tentons de garder le cap, à l’instar d’ Henri Laborit dans son prologue du voilier de  « L’éloge de la fuite » :

« Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.

Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ».

Nous ne vivons que pour maintenir notre structure biologique, nous sommes programmés depuis l’œuf fécondé pour cette seule fin, et toute structure vivante n’a pas d’autre raison d’être que d’être. »

Le bien vivre comme devoir, le bonheur comme obligation morale

 Quand je m’assois à table  pour manger, quelle question dois-je me poser  : j’ai le droit de bien manger ou  j’ai le devoir de bien manger ?

Évidemment les deux réponses sont correctes. seule notre attitude change.

Je peux revendiquer mon droit au bien manger en participant à des associations de consommateurs, par exemple. Agir face aux autorités responsables de tout ce qui tombe dans notre assiette. Puis attendre une réponse des dites autorités. Ou bien ne rien faire et continuer à parler de notre droit.

En revanche, revendiquer le bien manger comme un devoir m’oblige à rester vigilant et actif de façon permanente. Je cesse d’être passif et ma qualité de vie devient une obligation morale.


Les trois plaisirs

Epicure dans sa doctrine du  » calcul des plaisirs » – source de tant de malentendus- définit trois types de plaisirs : le naturel et nécessaire qu’il faut favoriser, le naturel et non nécessaire qu’il faut admettre, et le non naturel et non nécessaire qu’il faut fuir.

Le « bien » manger, le bien vivre sous-entend la qualité des produits qui elle-même sous-entend un coût.

Les mouvements populaires actuels, de Tunis à Madrid sont des solicitudes pour la qualité de vie : vivre ensemble sans le stress provoqué le management d’entreprise généralisé comme méthode de gouvernement, sans répression policière contre les pauvres, les chômeurs que la rhétorique actuelle transforme en responsables de tous les maux de nos sociétés.

Le bonheur d’être ensemble, de se sentir solidaires –  s’il s’agissait de la priorité de nos gouvernants – participerait à l’équilibre des comptes de la Sécurité Sociale : moins d’arrêts maladies, moins de psychotropes pour pouvoir supporter le monde dans lequel nous vivons.  Baisser les coûts publics que nous utilisons pour corriger les désastres provoqués par l’économie financière au lieu de faire payer ceux qui n’en peuvent mais….

Amin Maalouf  dans « Le dérèglement du monde » ou Henri Laborit dans  » L’éloge de la fuite »  nous proposent l’imagination comme chemin vers la liberté, la nécessité de créer un monde nouveau pour en créer un où nous aimerions vivre.

Puisque le plaisir est cette chose que nous recherchons naturellement, pourquoi accepter un monde si dur, si intraitable ?

Pourquoi ne pas établir l’hédonisme comme projet politique ?

Une société qui cesserait de gaspiller l’argent public pour réparer ce que détruit  le capitalisme financier devant lequel les dirigeants politiques se sont agenouillés.

Les fleurs de la mer

Je remercie la mer, le vent et le soleil pour les moments que je passe. Nos ancêtres les égyptiens avaient raison d’adorer le soleil. Le soleil est le seul élément de notre environnement qui donne sans rien demander en retour; pas d’attention ni manutention.

Le soleil donne.    Le soleil n’est pas ce concept abstrait que certains appellent « Dieu ».

Les humains ont toujours été monothéistes ; ce que nous appelons polythéisme n’est rien d’autre qu’un olympe de  dieux, demi-dieux, héros dirigés par  »  dieu en chef » , autant dans les croyances égyptiennes, romaines ou grecques.

L’olympique vaticanesque n’est rein d’autre qu’une adaptation de cette organisation hiérarchique. Un dieu en chef, sa famille, des saints, des prophètes et apôtres, seuls les noms changent.  Mais à se revendiquer monothéistes, les croyances nées de la bible inventèrent une forme d’intolérance qui fut le germe des dictatures qui virent le jour durant les siècles suivants : monarchies, dictatures militaires, religieuses ou athées, le monothéisme n’a été qu’un coup d’état machiste.

Le concept abstrait – dieu- globalise les éléments  que nous sommes incapables d’identifier du fait de cette paresse mentale à laquelle nous poussent les religions monothéistes.

La lutte actuelle contre la globalisation que nous vivons aujourd’hui est aussi une lutte contre ces vieilles que nous voyons mourir sous nos yeux.  Le retour à l’ordre moral est leur dernier soubresaut, leur chant du cygne.

Et c’est pour ça que je remercie le vent, le soleil et la mer….

Je cultive mes fleurs,  fleurs du mal, fleurs de mer …Dans mon jardin épicurien.

Revolution technologique







le grand petit pays

شُكْران

تُونسِيّ

Vox populi, vox dei

Je ne ferai pas l’offense de reprendre ici tout l’historique des révolutions tunisienne et égyptienne, vous pouvez le retrouver ici ou au choix, je ne remuerai pas le couteau dans la plaie de la diplomatie française, mais le vent d’espoir qu’elles soulèvent déborderont sans doute bien au-delà du monde arabo musulman, j’en suis convaincu. Nous assisterions alors enfin à la fin des oligarchies, de toutes les oligarchies, erzatz de dictatures, et qui font qu’aujourd’hui on peut appeler la démocratie française une  » démocrature ». Les pouvoirs occidentaux ont tout intérêt à détourner nos regards et imposer un débat sur l’islam et la démocratie. Un tel discours venant de la  « patrie des droits etc…. » est consternant, affligeant oubliant ainsi l’universalité de ces droits, l’universalité de la démocratie, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, Un discours non dénué de condescendance, voire de racisme.

Plus qu’un 14 juillet, c’est d’une nouvelle nuit du 4 août dont nous avons besoin

Le plus dur à faire tomber sera Khadafi, dont la duplicité, la complicité avec l’Europe va plus loin que ce qu’on imagine, cette même Europe qui le soutiendra le plus longtemps possible afin qu’il fasse dispararaître les camps de « rétention » où sont détenus tous les africains qui tentent de traverser la Méditerranée. Ou qui disparaissent corps et âme sur les terres lybiennes, dans le caqdre d’une  » politique de coopération et de contrôle de l’immigration illégale ».

Emigrés que l’on appelle ici clandestins, comme si leur tentative d’échapper à la misère et aux mauvais traitements dans leur pays d’origine était de leur seul fait, et de faire passer ces gens pour des tricheurs, des clandestins.

Clandestin est également l’adjectif utilisé pour le travail illégal en France. Et la boucle est ainsi bouclée. Les tricheurs sont toujours les mêmes, les immigrés et non leurs employeurs.

La réthorique ultra-libérale, la réthorique de droite devrais-je dire, puisque la bête est de retour en Europe. Après l’élection d’Obama, notre regard sur les Noirs a changé, consciemment ou consciemment, mais il a très certainement changé. Et notre regard  sur les arabes, les musulmans changera immanquablement, si ce n’est déjà fait.

11

Ce nombre sonnait comme une malédiction dans le monde arabe : après le 11/09/01, il y eut le  11/03/04. Ce 11/02/11, tout en symétrie, jour du départ de Moubarak rétablit un certain équilibre.

Rester vigilant

2011, année de tous les dangers ?

This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I’ll never look into your eyes…again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need…of some…stranger’s hand
In a…desperate land
Lost in a Roman…wilderness of pain
And all the children are insane
All the children are insane
Waiting for the summer rain, yeah…

Pourtant c’eut été facile

Que d’un geste gracile

Nous nous réconfortions

Celui-là même

Sans lequel nous ne serions

Que l’ombre de nous-mêmes

Mais ma déesse impénétrable

Il me fallait ce discours préalable

Pour te dire que je n’ai jamais pleuré

Pas même sur cette année

Celle qui sera de tous les dangers

 

Je suis un nuage

Qu’entredéchirent

Les vents d’Est

Les vents d’Ouest

Et me font pleuvoir sur toi

Je nen suis que l’image

De ce que je désire

Et que les fantômes infestent

Mais n’entends-tu pas

Ce bruit furieux c’est la mort

Désormais il ne faut plus rien penser

Qui puisse être détourné

Il ne faut rien faire

Qui puisse déplaire

Je ne peux pas être de ceux

Qui se courbent ou atermoient

Je sais ce que je veux

Mais je ne sais pas pourquoi

Et tout ce qui m’arrache

Tout ce qui m’attache ici

Où jamais plus je ne revis

Tes yeux croiser mon regard

Il était déjà trop tard

Il fallait que je m’en aille

Sans toi sans foi ni dieu

Pour rejoindre le coeur de la bataille

Car cette nouvelle année

Sera celle de tous les dangers

Il y a des gens qui disent

Vraiment n’importe quoi

Qui parlent de la vie

Comme s’ils ne la connaissaient pas

Après une vie bien remplie

Remplie de rien

D’une tâche bien accomplie

Sans jamais avoir vu

Entendu connu ou senti

Ce bruit fantastique

Qu’est la mort

La misère me bouleverse

Mais ces larmes que jamais ne verse

Ne sauront rendre les armes

Pour combattre la bêtise

Choses incongrues qui nous alarment

Sans nous alerter

Que voulez-vous que je dise

Sinon que c’est la foi

Qui n’a jamais été en moi

Qui me rend indifférent

Au défilement du temps

Et à ce déferlement de pleurs

Qui grondent au fond du coeur

Mais c’est au mois de Mai

Que tombera le couperet

Rien ne sera plus jamais comme avant

Tout sera balayé par le temps

Coupables en puissance, névrosés

Exterminés par une pluie violacée

Tels les petits cafards que nous sommes

Nous qui nous croyions des Hommes

Ayant oubliés d’être humains

Tout sera à refaire demain

Rien n’est plus beau

Dans ces moments là

Quand plus rienn n’existe

Pour un monde nouveau

Nous serons là

Et c’est pourquoi je persiste

A croire et en demain

Et en l’année qui vient

L’année de tous les dangers

Je ne suis qu’un souvenir

Que je passe ou que je trépasse

Je ne laisse pas d’adresse

Mourir c’est partir un peu

Ou rester pour un sourire

Sans que rien ne se fasse

Et puis je m’efface

Puisque j’aurai été heureux

Mais n’entends-tu pas ce bruit curieux

C’est la mort

Kabilie

Et un clin d’oeil à tous ceux qui croient que Nord-Africain est synonyme d’arabe, voire musulman ( en rappelant au passage que le pays musulman le plus peuplé n’est pas arabe, c’est l’Indonésie) et que de nombreux algériens sont venus vivre en France pour fuir  une domination arabe et musulmane.

Ils ont ont vu en notre pays une République laïque où ils espéraient vivre en paix.



 

 

 

Attention danger Islam

Le « 89 » du monde arabe

Qu’on se le dise et qu’on se le répète : l’islam est un danger, oui. Et surtout qu’on se pose la question essentielle : l’islam est-il compatible avec la démocratie ?

On sait bien que ces peuplades du sud de la Méditerranée ne sont pas mûres pour la liberté, l’égalité, la fraternité. Nos politiques nous l’ont répété bien assez. Nous nous devons de les croire. Si nous, peuples évolués du nord avons mis deux siècles pur instaurer nos régimes démocratiques, il n’y a aucune raison pour que les nègres et les bougnoules s’inspirent de nos expériences et aillent plus vite  que nous .

Si nos gouvernements ont soutenu ces régimes qui s’écroulent aujourd’hui, c’était pour protéger ces braves indigènes de dangers dont ils n’ont évidemment pas conscience. De la même façon, si nous avons tué dans l’oeuf tous les mouvements d’émancipation des peuples d’Afrique tout au long du 20e siècle, c’était pour les protéger du communisme. Comme au Chili, en Argentine, au Salvador, j’en passe et des pires…. Et aujourd’hui au Honduras, qu’on passe sous silence.

En revanche, Solidarnosc et les prières géantes organisées par Lech Walesa à Gdansk, c’était bien.  Le rôle joué par le Vatican, c’était bien. Que les premières mesures prises par l’ancien métallurgiste des chantiers navals, une fois président de  Pologne, a été de supprimer le planning familial et d’interdire l’avortement, c’était bien, c’était bon, c’était blanc, européen, chrétien.

Les frères musulmans  en Egypte ont un rôle social ? Mon dieu quelle horreur ! Ils en profitent pour enrôler les égyptiens dans l’extrémisme religieux, c’est sûr !

Mère Theresa qui répétait inlassablement à chacun des orphelins en leur donnant la becquée : « n’oublie pas, c’est le christ qui te nourrit », ça c’était bien.

Que la social démocratie occidentale, et française en particulier ait pour origine les associations chrétiennes d’aide aux plus démunis, ça c’est bien.

Qu’il y ait des partis démocrates-chrétiens, chrétiens-démocrates dans la plupart des pays européens, c’est bien.

Toutes les mesures prises, les lois votées, les discours énoncés en France depuis 2002, ce n’est que du pain béni pour le bien-être du pays des droits de l’Homme.

Les lois liberticides comme LOPPSI2, ou encore la loi sur la presse en Hongrie, ce n ‘est que pour faire progresser la démocratie dans nos contrées.

Décidément, si la France est une démocratie, les Français ne sont pas des veaux, mais des cons. Et j’en fait partie, m….

Et sincèrement, si j’étais convaincu de l’existence d’une entité là-haut, entre les nuages et les étoiles, vous savez ce gros monsieur avec une barbe blanche qui nous dit ce qui est bien ou pas, alors je me convertirai à l’islam rien que pour créer un parti démocrate-musulman, ou bien musulmo-démocrate…

MAMammet

Et là je dis : pas en mon nom, non, non, non.

Ce gouvernement qui dirige la France NE ME REPRESENTE PAS !!

Révolution

Tunisie

« J’aimerais que ce Parlement soit à la hauteur de la fierté des tunisiens…. »

Je n’ai pas grand chose à ajouter à l’intervention de Daniel Cohn Bendit, sinon que le  » risque de contagion » comme on l’a si joliment dit dans les médias français, ( la démocratie est-elle une maladie ? ) ce risque de contagion pourrait bien déborder au delà de ce que l’on imagine.

Le ministère des affaires étrangères offre ses services à une dictature.

Et sans parler de tous ces politiques français, de droite comme de gauche qui ont tenu des propos honteux, dignes de la pire Realpolitik.

Parce qu’un peuple courageux, épris de liberté et de dignité n’est pas  » mûr » pour la démocratie quand il se trouve au sud de la méditérranée.

La Tunisie, un exemple à suivre. C’était « avant ». Le FMI juge très positivement la politique tunisienne.

Il y a quelques jours, une agence de notation a baissé la note du pays  » pour cause d’instabilité ».

Oui, la finance est ennemie de la démocratie, ennemie des peuples, notre ennemie. Bien plus qu’un supposé danger islamiste en Tunisie.

Oligarchies

Ce qui est propre à une dictature, et la dictature de ben ali en particulier, c’est l’installation d’un régime policier, répressif au service d’une minorité proche du pouvoir, une oligarchie.

Nous sommes bien mal placés en France, aujourd’hui, pour donner des leçons au peuple tunisien avide de liberté et de démocratie. Les exemples ne manquent pas .

Bouygues, Bolloré, Lagardère, Servier, Bettancourt, autant de richissimes contributeurs au pouvoir actuel, qui  ont financé l’accession au pouvoir de Sarkozy. contributeurs du parti qui en échange, ont bénéficié ds lois fiscales les plus iniques qu’ait connu  la France de puis bien longtemps…

Révolution fiscale

Pour une révolution fiscale est un livre (Seuil, La République des idées, 12,50€) qui sera l’une des références du débat public de la prochaine élection présidentielle, surtout dans les rangs de la gauche. Ecrit par trois économistes qui figurent parmi les meilleurs spécialistes de la question des impôts en France, Camille Landais (chercheur au Standford institute for economic policy research), Thomas Piketty (professeur à l’Ecole d’économie de Paris et directeur d’études à l’EHESS) et Emmanuel Saez (professeur d’économie à Berkeley), l’ouvrage et le site Internet qui lui est adossé présentent le double mérite de dresser un constat incontestable – et accablant – des graves dysfonctionnements du système fiscal français et des inégalités qu’il génère; et de soumettre des pistes de réflexion radicales non plus pour le rafistoler mais pour le reconstruire de fond en comble.

Il a existé un cas similaire en France, il y a plus de deux siècles. Vauban fut l’un des rares aristocrates  à avoir parcouru la totalité du territoire français lors de la fortification de ses frontières. Cela lui permit de connaître la réalité de la vie des français de cette époque.

De retour à la cour, il proposa à Louis XIV de réformer la fiscalité afin que la noblesse participe au financement du royaume et d’alléger le poids de l’impôt sur les français les plus humbles. Cela lui fut refusé.  Comme le refusa plus tard Louis XVI à Turgot.

On sait ce qu’il advint en 1789. un certain 14 juillet. Le peuple tunisien aujourd’hui parle d’un autre 14. janvier celui-là.

Et le peuple français se doit d’être à ses côtés.

Nouvel esclavage

Mais que pouvons nous, nous, de notre côté quand une oligarchie nous mène une guerre sans répit ?

Destruction des services publics, de l’éducation ( Juppé  a eu raison de dire qu’une des causes de la révolte des jeunes tunisiens est leur haut niveau d’étude, ce ne sera bientôt plus le cas en France…)

Et la réforme des retraites qui fait peser encore plus le poids de l’injustice.

La France n’est évidemment pas une dictature, juste une démocratie fatiguée, malade de ses dirigeants coupés des réalités, qui n’a pour toute réponse que répression et exclusion.

Il paraît qu’on appelle ça une  » démocrature ». Vivement qu’ils s’en aillent.

Tous.

Comme à Tunis.

Bravo et merci au peuple tunisien.

Moubarak dégage !

Et maintenant l’Egypte ?




 

 

 

 

 

Africa

Tunisie

Ces derniers jours, la Tunisie a fait l’actualité

et la honte, la très grande honte

Avec Mohamed Bouazizi, je ne peux pas ne pas penser à  Jan Palach, dont l’anniversaire de la mort aura lieu dans quelques jours, le 19 janvier

Autre anniversaire, celui de la mort de Patrice Lubumba.

Pour les hispanophones, ce qui suit a fatelement un lien.

Quelques chiffres :

le revenu pétrolier de la Guinée équatoriale : 35000 € par habitant

revenu réel par habitant de ce pays : 500 €

où est l’argent ? A Madrid, banque Santander

La fortune personnelle de Hassan II  : 50 milliards d’euros

où est l’argent ? A Paris

50 milliards d’euros = 2 fois la dette du Maroc

Pour chaque euro « d’aide » reçu par l’Afrique, 6 euros sont rendus aux généreux donateurs.

Jusqu’à quand laisserons nous agir les créateurs de misère ?

Telephone

J’ai perdu mon téléphone. Je sias, ce n’est pas une nouvelle 🙂

J’en ai profité pour changer la sonnerie d’appel :

Ou plutôt cette version, et si vous m’appelez, je reviendrai peut-être à la réalité, celle d’un monde qui fonctionnerait différemment…